Viva Colombia

Viva Colombia

mardi 26 août 2014

COLOMBIA

Ça y est, les billets sont achetés, nous partons 3 semaines en Colombie ! Non sans quelques appréhensions il est vrai. Et en fait, la Colombie est un pays bien plus accueillant qu'on le pensait. C'est même certainement le pays où nous avons fait les plus belles rencontres. Les gens sont d'une générosité extrême, et malgré les mises en garde permanentes de la part des gens que l'on rencontre, nous n'avons vécu aucune situation d'insécurité. En respectant le bon sens du voyageur, la Colombie n'est pas une destination plus dangereuse que les autres. Seulement un pays extrêmement chaleureux, magnifique, surprenant, où il fait vraiment bon voyager. A tout ceux qui sont inquiets, ne vous privez pas de visiter ce fabuleux pays à cause de sa mauvaise réputation. En respectant les règles simples de sécurité, vous serez charmés par cette destination fantastique...
Nous avons choisi, pour ce voyage, de passer du temps en ville, de découvrir les Andes et de se reposer à la plage. Et tout ça accompagnés par des "autochtones" ! Nous ferons donc étape chez notre cousine, grâce à qui nous avons choisi cette destination ;) puis poursuivrons en couch surfing...

Allez, en route, vamos a Bogotá !

Vendredi 15 novembre : Nous allons en Colombie !!!

Apéro train à la sortie du boulot direction Paris. On est très fatigués, mais pas prêts de se coucher, demain c'est le grand départ !!!

Samedi 16 : C'est parti !!

Lever difficile... Après 2 douches, on sort dans la capitale endormie (mis à part qq derniers fétards avinés). On prend le métro et premier accident : Nino reste coincé dans les portes automatiques. 2 russes nous aident à l'en sortir. On arrive à trouver le RER qui cette année nous amènera directement à l'aéroport. Trop forts ! On arrive tôt, assez pour réserver de bons sièges... Enfin, c'est ce qu'on pense. L'enregistrement commence et pendant que l'on nous apprend que notre vol à du retard et que nous manquerons notre correspondance à Miami, c'est le drame. Un hurlement, les 2 petites mains et les 2 petits pieds de Nino dépassent de sous le charriot à bagage. Romain file au PC sécurité pendant que Jessie gère les impondérables. Au final : 1 nuit à Miami et 58 € de consultation médicale non payés ! Allez, premières cervezas, on les a méritées !!
On décolle, RnJ heureux, hôtel confortable, bonnes bières et sable chaud. C'est sans compter la trachéite et le seul médicament des 2 kg emporté manquant. Visite nocturne des pharmacies de Miami, larmes, et toujours pas de sommeil. VIVA COLOMBIA !

Dimanche 17 : VIVA COLOMBIA !

Arrivée à Bogotá. Austine et Luis nous attendent pour la deuxième fois (2h hier soir sans nouvelles à cause d'un bug de skype... Comme quoi la technologie... Lo siento mucho !).
Achat de cortisone pour Nino (ouf, sauvés !) et visite de Usaquen. Dans ce quartier on ne craint rien. Heureusement, parce qu'on en a entendu des choses, et on n'est pas très rassurés quand même !! Ce soir nounou pour Nino fatigué. Nous, nous allons essayer de danser la salsa chez el famoso Andres DC. Le ventre plein et la tête vide, on sombre dans un profond coma sans avoir dansé... Dommage, on avait les talons...


Lundi 18 : Zipaquira

Nous voila seuls dans Bogotá... Direction Zipaquira, et après négociations, taxi direct pour la cathédrale de sel. Et non, pour les colombiens Montpellier n'est pas une ville du sud de la France près de la mer méditerranée comme nous l'expliquions, mais la ville de Valderama ! Visite à couper le souffle. Poulet, et bus pour rentrer : "Bogotá, Bogotá, Portal del norte, Bogotá !". Une colombienne nous guide à travers le transmilenio, y'en a du monde, et tous parlent tellement vite ! Ce soir c'est nous qui cuisinons. Quiche courgette, poivrons, curry. Et avec pâte brisée au parmesan svp !




Mardi 19 : 1er couch surfing

Réveil plus reposés, enfin... Sport, café (ma que bueno !) et recherche de bureau de change. Y'a pas, tant pis, on quittera Bogotá avec nos euros. Et ceux qu'on doit à Austine (mais pourquoi on ne les lui a pas laissé d'ailleurs ??). Vamos a Ibague. 3h de route qui se révèlent 5. Bloqués dans un minibus collés serrés au fond sur des sièges dont le dossier ne s'incline pas. 5h qui en paraissent bien plus. On arrive à Ibague, enfin ! Andrea Carolina vient nous chercher au terminal, dangereux de se balader seuls le soir apparemment, même dans une petite ville tranquille. Rencontre avec Juan Carlos, un ami journaliste très sympa. Andrea habite dans un quartier plutôt bien fréquenté chez ses parents. Sa sœur, son beauf et son neveu Geronimo vivent dans la maison à côté. On entre chez Andrea, le repas est prêt (jugito de mura, riz / oeuf avec pan dulce y chocolate caliente). La mama nous explique qu'elle est sous dialyse, et pourtant, quelle énergie ! Comme on n'est pas trop fatigués, on va visiter le centre. En fait, on visite le centre commercial ! Au dodo. VIVA COLOMBIA...

Mercredi 20 : Ibague

En fait le père d'Andrea nous explique qu'ils sont testigos de Jehova... Ah... Pas de préjugés, la main sur le cœur. Douche froide et petit dèj : omelette tomate oignons, arepas y agua panela con leche y poquitico de cafe. Hum. On est vraiment reçus comme des rois, vive le CS, VIVA COLOMBIA !
La madre fait faire le tour du jardin à Romain. Entre le papayer, le mandarinier, le cocotier, ah, enfin, l'arbre à coca...
Nino continue à tousser ++, préparation d'une infusion médicinale du jardin... Enfin, après avoir géré l'accident de Gero... Lo siento mucho. Heureusement pour Nino, à Ibague il fait plus chaud qu'à Bogotà.
Visite d'Ibague, 600 000 habitants, on-est-les-seuls-gringos, tout le monde nous regarde, Nino fait carton plein, es el mono.
Maximiliano, en charge de la promotion du "tourisme" à Ibague saute sur les premiers touristes étrangers à séjourner ici : tournage d'un spot publicitaire. "Ibague es la capital de musica de Colombia, mira, es el conservatorio del Tolima". Ouais bon, après 3 prises il abandonne, ça ira comme ça. Teatro del Tolima, cafe, cathedral. Il faut rentrer manger, on nous attend. Arroz con pollo y platacones, sopa y jugo de pina. La mama part à sa dialyse.
Taxi, bus, on va au mirador dans la montagne. Après une demi-heure de bus, il pleut à torrents. Ce sera une agua panela con queso y biscoto pour faire venir le soleil. Vamos. Los nevados enneigés, quelle belle vue !
On redescend, on est attendu à 19h chez Juan-Carlos pour le dessert. Arrivés à 20h15, la famille au complet nous attend. Le repas est servi : res con patatas, yuca y guacamole, arroz con leche. On mange à table, les grands parents sur le canapé avec leurs petits enfants sur les genoux (c'est qu'il y a du monde !). Gracias por todo. Premières bénédicités... Leçon de catholicisme, dessin animé et jeux pour Nino, perroquet, photos... VIVA COLOMBIA !




















Jeudi 21 : En route pour Salento !

Petit déj royal : Nino n'a plus faim, on ne mange pas autant en France. Nous non plus, c'est seulement parce que vous êtes là. Merci mama. Vamos a la peluqueria, premier shampoing pour Nino et larmes... Que tu es beau !
Vient le temps des aurevoirs : foto y regalos. Des conseils pour une vie de famille heureuse (cf testigos), aguardiente y direcciones. VIVA COLOMBIA. Non, nous ne mangerons pas ici à midi, oui nous reviendrons promis, dès que Jessie aura gagné assez d'argent pour acheter une autre voiture et la revendre ! Pas le cœur à vous dire non. Plinio et Andrea nous accompagnent en taxi pour changer nos euros et nous laisser au terminal. "Trop dangereux" la Colombie pour des touristes chargés (d'après eux !), même dans une petite ville paisible. Réparage de poussette et vamos a Salento.
3h de bus, 3h d'embouteillages... On arrive dans 10 min à Armenia, enfin c'est ce qu'on pense... C'était sans compter l'accident, VIVA COLOMBIA !
Arrivée à Salento, coup de cœur, 3 jours chez les hippies... Dodo.





Vendredi 22 : Découverte de l'aguardiente

Aujourd'hui, on va voir une finca de café. Environ 1h30 aller retour en comptant la visite. Pour  nous ce sera 5h, et le tout sans pique nique, hummm bananas... Pourquoi le café colombien est le meilleur du monde ? Parce qu'il continue d'être récolté manuellement.
Autre découverte du jour, l'aguardiente. C'est l'alcool national, sorte de pastis (liqueur anisée) moins fort et que l'on boit en shooters. Pour se réchauffer on en prendra 1, et on nous en offre 2 de plus ! Le compte est bon, VIVA COLOMBIA. A la sieste.
Au menu ce soir premier barbacoa : res, mais, arroz con coco y platanos. Dernier vin chilien, ça fait trop mal au crâne... Dodo















Samedi 23 : Valle del Cocora

Après le gros bus, la moto, la voiture jaune, la chute de Lolita... Le sabot de cette pauvre Lolita ripe dans la boue. Elle s'étale. Nino sauvé, Jessie dessous. Ouille ouille ouille. On en rigole mais on est passé à côté d'un gros drame ! 2h de course à 3000m d'altitude, agua panela con queso chez les colibris, ça valait bien une cheville !
Sieste et fiesta ! Chaque fin de semaine à Salento c'est la fête, stands resto et musique latino à gogo. Nino se fait des copains grâce à la tabla, et nous, après s'être fait refoulés de tous les bars (merci Nino), on est happy grâce au rhum de Manizales. Patacones con todo (et y'en a partout ;) ) y trucha al champinones, leche y mozza... Huuuuuuum. Quelques pas de danse, leçon de français et d'espagnol. Les colombiens sont très tactiles et quand ils ne te collent pas physiquement, ils t'enrobent avec leurs mots !
Hasta luego. Oui, promis on reviendra, on peut vraiment pas dire non... VIVA COLOMBIA, avec un peu de tristesa...